Dans le but d’assurer une liaison entre Brest et Paris-Orly, Céleste, la compagnie aérienne bretonne, a été fondée en 2021. Trois ans plus tard, même avant son premier vol, elle annonce son placement en redressement judiciaire.
Le tribunal de commerce de Brest a décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire le mardi 14 mai 2024.
Le mercredi 15 mai 2024, cette compagnie aérienne a indiqué dans un communiqué de presse que » La période d’observation permettra à Celeste de poursuivre les travaux en cours avec ses partenaires financiers et commerciaux, visant à l’obtention rapide de la licence d’exploitation et le lancement des opérations de la société. »
Elle ajoute aussi qu’avec » un premier avion et une équipe, la société Céleste dispose toujours d’un outil de transport aérien opérationnel prêt à être déployé « .
Soutenue par les collectivités locales
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait estimé que cette compagnie aérienne n’avait pas collecté assez de ressources financières pour qu’elle soit autorisée à commencer ses activités. En effet, elle devra avoir entre 30% et 40% du seuil acceptable de financement initial pour qu’elle lance son activité.
Cette compagnie n’est pas encore autorisée à voler bien qu’elle soit largement soutenue par les collectivités locales. Bien qu’elle reçoive des avances remboursables votées par la communauté d’agglomération de Morlaix et Brest métropole, la promesse de la région Bretagne ainsi que le département du Finistère, elle n’a pas réussi à lancer son premier vol.
Céleste vise la liaison Brest-Nice au lieu de Brest-Orly
Lors de sa fondation, cette compagnie aérienne visait à reprendre la liaison Brest-Orly qu’est a été abandonnée par Air France, Transavia et Chalair. À son tour, Céleste abandonne cette liaison et opte pour Brest-Nice.
Cela est à cause de la perte de ses créneaux aéroportuaires à Orly, faute de les avoir utilisés l’été dernier.
Cette nouvelle liaison est déjà prise en charge par la compagnie Volotea (deux vols par semaines) et Transavia (jusqu’à 28 vols par semaines vers Paris-Roissy).
